l'informatique libre par Philippe Voncken

Les tests fonctionnels automatisés, ça fait gagner beaucoup de temps à plusieurs niveaux. Mais on peut encore gagner plus de temps.

Lorsqu'un développeur a terminé en local un développement, il peut utiliser Selenium-RC pour valider ses développements avant de commiter en gestion de conf. Et là, ça peut prendre pas mal de temps pendant lequel le développeur ne peut plus utiliser sa machine jusqu'à la fin des tests.

La virtualisation du poste de travail permettrait au développeur de lancer les tests sur une seconde instance virtuelle et de continuer ses développements en parallèle.

Il faudrait évidement réfléchir à un mécanisme de copie du workspace d'une instance virtuelle à l'autre, mais je pense qu'un coup de lecteur réseaux suffit à régler le problème.

L'un des principes de l'agilité est de mettre en place des mécanismes automatisés de détection d'erreurs. Le but est de détecter le plus tôt possible des erreurs afin de minimiser la génération de problèmes induits. L'automatisation des tests permet aussi de décharger le développeur. Le format XHTML a l'avantage de faciliter la mise en place de tels mécanismes par rapport à son homologue HTML. Voici les explications.

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Vous mettez en oeuvre les méthodes agiles, vous êtes intéressé par ces méthodes ou vous en avez juste entendu parler et avez envie de découvrir ce monde émergeant ?

Alors venez partager avec nous vos expériences et les retours des consultants de Valtech. Vous aurez l'embarra du choix parmi les 34 séminaires qui vous attendent et l'open space technology. Vous aurez l'occasion de discuter avec mes collègues des sujets qui vous intéressent.

Les Valtech Days 2008, c'est l'évènement majeur de l'année en France autour de l'agilité, l'e-business, l'industrialisation et l'architecture logicielle.

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Hier soir j'ai eu le plaisir de donner un cours du soir à mes collègues de Valtech.

Je vous mets à disposition les slides et les TP.

Le thème de la soirée était le WEB. J'y ai parlé des fondements, j'ai donné un regard sur le passé avec l'explication du phénomène de la soupe de balises, et j'ai parlé de ce qui se passe en ce moment avec la guerre des standards au W3C et potentiellement le risque du retour des soupes de balises avec l'arrivée de html5. J'ai également évoqué la vision des pages WEB orientées document contre les pages orientées application et les problèmes que cela pose au niveau de l'accessibilité en général. L'accessibilité allant des personnes handicapées aux systèmes d'exploitation émergeant ainsi que les différents agents utilisateurs et plus généralement tous systèmes informatisés.

J'ai parlé plus précisément du fonctionnement des navigateurs suivant le content-type et le doctype envoyés. J'ai parlé des normes XHTML, CSS et RDF en présentant les lignes de bonne conduite indiquées dans le guide WCAG de WAI. Je n'ai pas oublié d'évoquer les micros-formats en essayant d'expliquer ses limites et en ouvrant une fenêtre sur le potentiel d'innovation qui est possible avec RDF.

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Voici la traduction d’un article de Mike Malone sur les spécifications XHTML 2.0 et HTML 5.

Ça me donne l'occasion de rappeler mon avis sur la question. XHTML2 me parait être une meilleure solution que HTML5 car sont principe de modularité permettra de mettre en œuvre des solutions élégantes. Aujourd'hui HTML5 à l'air d'avoir plus d'adeptes car il intègre plein de trucs spécialisés faciles à utiliser mais le revers de la médaille est que la structure des pages web deviendra une véritable encyclopédie.

Ces deux normes deviendront toutes les deux des recommandations du W3C. Le système de doctype permettra aux navigateurs de pouvoir faire la différence entre les deux. C'est une bonne chose car HTML5 sera peut être plus adapté aux sites personnel car il a moins de contraintes. Par contre pour le milieu professionnel, je suis convaincu dès à présent que XHTML2 sera LA réponse car sa généricité est la clé d'un site professionnel évolutif et maintenable. D'ailleurs les éléments perçus comme des contraintes par les non-informaticiens sont en réalité des avantages dans le milieu professionnel car elles permettent de détecter plus facilement les erreurs.

J'arrive un peu tard sur cette info qui date du début de l'année, mais je viens de l'apprendre et je trouve que c'est plutôt une bone nouvelle pour le logiciel libre et pour Linux en particulier. C'est une marque supplémentaire qui indique la bonne santé de Linux sur les postes de travail en entreprise.

Réalisé à la demande de Coverity, le livre blanc IDC intitulé Improving Software Quality to Drive Business Agility explique que les développeurs consacrent beaucoup de temps et de ressources à la réparation des défauts logiciels. Les personnes interrogées dans le cadre de l’étude IDC ont déclaré que les coûts induits par les opérations de débogage étaient significatifs - jusqu’à 22 millions de dollars US (14 millions d’euros) chaque année pour certains éditeurs.

Cette info, récupérée via un article de toolinux et un article sur itchannel, me donne l'impression qu'il reste un sacrée boulot dans l'industrie du logiciel avant que l'on atteigne un niveau industriel. En même temps il y a pas mal d'idées à faire évoluer. On ne fait pas des logiciels comme on fait des chaussures de sports. La conception et la réalisation d'un logiciel est un métier intellectuel. On ne peut pas offshoriser et espérer gagner le prix de l'innovation car la réalisation et la conception sont des activités étroitement liées qui demandent de la passion.

Voilà c'était mon coup de gueule du jour :)